dimanche 24 juillet 2011

Ile Gili Meno, Lombok

Coucou !
Retour à Bali. Nous rejoignons Ollivier et Omen pour deux jours. L'ambiance à Kuta n'étant pas à notre goût (du monde partout, du bruit, des embouteillages, les sollicitations des vendeurs,...) nous préférons partir pour Ubud en chevauchant de petites motos, le temps d'y réserver des hébergements pour le début du mois d'août.

Nous laissons Ollivier et Omen à Kuta et partons vers Gili Meno, l'une des trois petites îles au nord ouest de Lombok. Encore une île paradisiaque: de l'eau turquoise, des palmiers, et du silence: pas de voitures ni motos, ici on se déplace à pied ou en cidomo, sorte de charrette tirée par un cheval. Contrairement à ses soeurs Gili Trewangan et Gili Air, Gili Meno est encore préservée et on y est témoin d' une vie plus authentique.

Dans le village, les femmes produisent de l'huile de noix de coco... parfait pour les massages ! Comment passer à coté d'un massage traditionnel quand on est sur une île qui s'appelle Gili Gili !!!

Nous nous installons dans deux chalets en bois, rustiques mais tout proches de la plage et dégustons les spécialités de l'île: marlin, mahi-mahi, barracuda, et autres poissons.

Il reste cependant très peu de pêcheurs en activité: alors qu'il y a une vingtaine d'année, ils pêchaient encore à la dynamite (je ne vous dis pas l'état des coraux!), plusieurs ont changé d'orientation, ayant compris, vue l'affluence de touristes, que le poisson était largement plus rentable vivant que mort! Ils font tous maintenant partie d'associations de protection et de réimplantation de coraux et tiennent des écoles de plongée, nombreuses sur les îles.
Le top dans ces îles est de pouvoir, à chaque baignade, allez pour être honnête et précis, à 97% de chance de rencontrer des tortues!

Nous farnientons en attendant le départ d'une croisière de quatre jours vers Flores, une île plus à l'est, en passant par Komodo et ses fameux « dragons »...


Suite au prochain épisode!
bisous

dimanche 17 juillet 2011

Sur le fleuve Kinabatangan, Bornéo

Salut la compagnie!

Après la ville, nous voici en pleine nature, dans la région du Sabah, au nord est de Bornéo, la deuxième partie de la Malaisie.

Nous avons d'abord visité le centre de réhabilitation des Orang-outans de Sepilok. C'est un endroit où l'on aide ces grands singes à réintégrer la vie sauvage. Ce sont des animaux orphelins ou blessés ou simplement apportés par les habitants de la région. Nous avons assisté à l'un de leurs repas « organisé ».
Il y a seulement deux endroits au monde ou l'on peut voir les Ourang-Outans à l'état sauvage: Sumatra en Indonésie (nous y étions allés il y a 2 ans (article par ici) et Bornéo en Malaisie.

Toujours aussi chouette d'observer ces animaux qui ont des expressions du visage quasiment humaines!
Nous avons pris ensuite la route de Bilit, un village sur les bords du fleuve Kinabatangan, le seul endroit au monde où l'on peut encore voir les nasiques, singes au long nez, appelés ici « Dutch Monkeys ». Rappelez-vous, dans les aventures de Tintin et Milou, lorsque Rastapopoulos tombe nez à nez avec un singe au gros nez comme le sien! Eh bien c'est celui-là que nous avons rencontré (ou quelques uns de ses frères !).

Nous avons fait trois petites croisières sur le fleuve dont l'une très matinale afin de voir les animaux prendre leurs petits déjs...

En plus des singes de différentes races (Nasiques, Ourang-Outans (sauvages cette fois ci), Macaques, Silver lief monkeys,...) nous avons pu observer de nombreux oiseaux exotiques, des crocodiles, des varans, des serpents, des écureuils et d'autres bêtes bizarres...

Equipés de jolies bottes jaunes (c'est très humide dans le coin), nous avons également effectué une balade en forêt. Eve, notre guide nous a fait connaître les sangsues (hum!)


Voilà le résumé des 4 jours à Bornéo!
Juste une petite note sur un truc qui nous a un peu choqué ici : Le nombre de plantations de palmiers pour la production de l'huile de palme... Un vrai scandale ! Sur les deux heures et demi de route, que nous avons eu entre Sepilok et Bilit, nous n'avons vu que ça... des palmiers à perte de vue des deux côtés de la route...

A cause de cette surproduction, Bornéo n'a plus que
25% de sa forêt tropicale... Dans les années 80's-90's, tout le reste a été rasé pour planter des palmiers... arf!
Plus rien ne pousse et ne vit sous les palmiers, le sol est trop acide... les animaux fuient car ils ne trouvent plus rien a manger...
Heureusement, les choses ont changé et il est maintenant impossible de planter de nouvelles palmeraies. Le gouvernement a exigé des planteurs de replanter les berges des rivières pour faire en sorte que les animaux puissent circuler... Une maigre consolation !
En tout cas, l'huile de Palme, c'est naze !
Bref !

Suite au prochain épisode !
Bisous